ECUADOR

C’est à un petit poste frontalier que nous franchissons l’Equateur, au niveau de Macara. Nous commençons à s’y connaitre et donc à prendre les devants. Immigration, check et Douane pour la voiture, check ! L’armée fait la police et la devise est le dollar. Ça fait tout drôle de voir de la monnaie US, jusqu’en 2000 la monnaie était en sucre. Les pièces sont fabriquées ici, certaines sont  à l’effigie du pays et les billets viennent des USA.

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Pour une fois on est plutôt bien organisé : on sort des dollars, on fait le plein de Suzuki et on déjeune une bonne soupe à Macara. Soupe appelée encebollado, bouillon de poulet ( ?) et aux oignons versé sur du manioc (miam), servi avec des chips de bananes et du maïs soufflé. Tout est plus calme : la musique, la rue.. Pas de klaxons pour l’instant ! Et c’est très propre, aucuns détritus 🙂

 

 

Direction Cuenca, par la E35, dans un paysage vallonné. Peu de bus, de camions mais des virages et des éboulements. Arrêt à Loja, la ville est calme, pas de dos d’ânes (bonheur ! je n’exagère pas), on roule tranquillement, pas de klaxons et des taxis sympas. Tout le monde suit sa voie, Youpi ! Nous avons trouvé une adresse sympa sur le lonely pour passer la soirée, une brasserie artisanale tenue par un texan.

 

Réveil ce matin avec un papi qui vient nous taper la discute, nous racontant qu’il va chez le dentiste. Il parle vite (comme tous ceux qu’on a rencontré) et on (enfin Flo) ne comprend pas grand-chose alors on lui sourit. Nous étions pour la nuit à côté de chez lui derrière une petite église avec une très belle vue.

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Le paysage est magnifique, l’Equateur je le voyais très vert et je ne suis pas déçue. Vaches, poules, et chevaux qu’ils montent. De nombreux femmes et hommes dans la vallée sont habillés en noir avec un chapeau,  c’est une belle population.

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Un Papillon de nuit, aussi grand que ma main.

Nous traversons des forêts de sapins, d’eucalyptus, il fait beau et on est en Equateur 😀 En route nous croisons des vendeurs de lait et les camions transportant les gros bidons. En nous rapprochant de la ville, les petits restaurants de bord de route, embrochent des cochons entiers (énorme) entrain de cuire (tiens, ça plairait peut être à mes frères :)).

CUENCA

A quelques kilomètres avant de Cuenca, le paysage change, Haciendas, ranchs, grandes maisons, tout cela nous fait penser à l’Ouest Américain.

Considérée comme la plus belle ville d’Equateur. Entourée d’un Rio et à 2530m d’altitude, Cuenca nous fait en effet bonne impression.  Les rues sont pavées, le toit des maisons est en tuiles rouges et beaucoup de belles églises.

 

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Nous nous trouvons une auberge de jeunesse (mignonne mais trop bruyante, la nuit fut légère), où nous dormirons face à un mur où a été peint un Roi Incas,  dans le cœur du quartier historique.

 

Les maisons coloniales sont magnifiques et le quartier en est rempli.  Nombreuses ont été restaurées pour devenir des hôtels. Architectures art déco et des années 90’s font partie aussi du charme de la ville ainsi que ses nombreux restos et cafés. Bref, une ville où il fait bon d’y flâner.

Nous sommes Dimanche, les cloches sonnent dès 7h du matin (youpi). Les Équatoriens sont élégamment habillés et certains partent fleurs à la main.

La route pour Banos est un peu monotone, mais heureusement Maps.me est là pour pimenter la journée ! On commence à avoir l’habitude des soit disant raccourcies de Maps.me qui nous fait prendre des chemins un peu chaotique. Finit les plaines et retour à l’état sauvage. C’est magnifique !

La piste est à ne surtout pas prendre si il pleut ; Le 4X4 tremble de partout à cause de l’état de la route (on a vu pire), nous traversons des rivières bien heureusement asséchées et il y a de gros éboulements sur la piste. Oups, un petit éboulement de terre vient de se produire devant nous. Passage de Suzuki sur des ponts en bois et le chemin rétrécie nous laissant entre le ravin et la montagne ! Tout ça sur seulement 20km. Mais ça valait la peine 😀

 

A la fin de la piste, sur la montagne d’en face, un énorme nuage de feu. On espère que ce n’est qu’un feu préventif brûlant les brindilles ou buissons à risques. On n’y croit pas trop, surtout qu’au-dessus il y a des habitations.

BANOS

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Arrivée à l’entrée de la ville, un petit cabanon nous attire l’attention où nous craquons pour un bon gâteau à la banane fait maison, tout juste sorti du four. Délicieux !

 

Banos est connu pour ses thermes et ses cascades mais il y a aussi sa belle église, ses caramels mous et son jus de canne. C’est une ville de pèlerinage et de vacances pour les Equatoriens. Pèlerinage, car la Vierge Marie se serait trempées les pieds dans la Cascada de la Virgen. Je n’ai jamais vu autant de monde dans une Église et les chants étaient très beaux.

 

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Un doux réveil ce matin ❤

Piscina El Salado, les plus belles thermes puisque elles sont situées dans un canyon. A 2,5km de Banos, elles sont plus tranquilles que celles du centre ville. Bassins d’eaux chaudes, tièdes et froids (où Florent s’est courageusement trempé) et en bas la rivière glacée. Attention port de bonnet obligatoire, je ne poste pas de photos sur ce sujet 😉

 

ROUTE BANOS-TENA-COCA 

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En route pour l’Amazonie, nous avons choisi de partir de Coca, point de départ  le plus intéressant pour un départ dans l’Amazonie. Sur la route, la conduite est toujours aussi agréable mais ne nous laissons pas trop distraire, il y a d’énormes trous sur la route, si gros que le 4×4 pourrait rester coincer. Nous traversons de jolis villages, les poules longent la route et la végétation est toujours aussi belle. Nous sommes dans une vallée et pour passer de l’autre partie de la montagne, un mini téléphérique rouge transporte les habitants. Beaucoup de ponts à traverser, des piscinas, des cascades un peu partout et au loin sur notre droite la forêt à perte de vue.  C’est tellement beau !

 

Etre là, si proche de la Forêt Amazonienne, le poumon vert du Monde ❤

 

Petit aparté : La base de la nourriture est la banane et le maïs qui se vendent partout. Le repas se constitue d’une soupe, d’un plat principal et d’un dessert, tout ca est bien copieux et  équilibré, enfin ! Après avoir traversé les 3 derniers pays où la friture était partout, ça fait un bien fou ! On trouve beaucoup d’agua ou leche de coco.

Avec tous les Rio, il y a abondance de truchas, des pancartes indiquant « se vende truchas » ou sinon les pauvres poissons sont entassés dans un aquarium trop petit à la vue des conducteurs.

La végétation change, plus dense, nous voyons des hirondelles et perruches. Le long de la route, pas mal de discothèques, je me demande l’ambiance qu’il doit y avoir dedans ?! La route que nous prenons  s’appelle TRONCAL  AMAZONIA avec comme emblème le Toucan. Beaucoup se balade avec une machette et des bottes aux pieds (on comprendra après pourquoi). La route s’est effondré (oui oui) 1h30 d’attente pour remettre de la terre !

Nous arrivons à Tena et c’est là que nous commençons à nous enfoncer vers la Foret : les maisons sont en bois avec les toits en tôles et parfois surélevés. C’est calme, c’est beau.

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COCA

Ville sans charme juste avant l’entrée dans la forêt Amazonienne, mais bon point de départ pour les excursions. C’est une ville pétrolière, le gouvernement ayant accepté de faire exploiter ses terres par les Chinois ou autres pays aux grands regrets de ses habitants qui voient leur Forêt être détruite et fragilisée. Bien sur certains habitants ont reçu de l’argent pour qu’il y ait moins de « révoltes » de la part des habitants. Bref encore une histoire de business ! Tout cela à commencer il y a 15 ans.

Ne cherchez pas COCA sur la carte de l’Equateur ou sur internet vous ne la trouverez. Son nom a été changé en San Francisco de Orellana, le gouvernement ne pouvant pas reconnaitre ce nom provenant de la feuille de Coca…

Nous trouvons pourtant comme dans tout l’Amérique du Sud de la feuille de coca et toutes sortes de dérivées (pommades, bougies… et vous devinez bien sur quoi).

 

L’AMAZONIE, LE POUMON DE LA PLANETE

 

C’est avec Amazon Wildlife Tours que nous irons explorer une petite partie de la Forêt Amazonienne et plus précisément le Parc National Yasuni et son Napo River.

Départ à 2h-3h du matin pour prendre un bus qui nous emmène au terminal de Pompeya sous une pluie tropicale et un orage terrifiant ! Puis, nous attendons la barque à 5h du matin qui nous emmène  à notre Lodge (accessible uniquement en bateau). Nous découvrons donc  l’Amazonie dans la nuit noire.

C’est après 4h30 de route que nous débarquons et découvrons caché, à l’aube, un magnifique Eco lodge le « Sacha Runa ». Le Sacha Runa Eco Lodge se trouve à l’intersection du Napo River et du Rio Indillama, nous sommes dans la partie de la communauté Kichwa. Attention à ne surtout pas confondre avec les Quechas des Andes au Pérou. Ici ce sont des Indiens d’Amazonie.

 

L’électricité fonctionne avec un générateur et seulement quand il fait nuit ! Pas d’eau chaude (on a un peu l’habitude) mais là, l’eau est glacée ! Le cuisinier nous concocte de bons plats à base de bananes et de riz, une bonne alimentation pour avoir des forces pour marcher. Il nous fera aussi découvrir le Babaco, un fruit légèrement acide et merveilleusement bon !

 

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On a aussi une bonne compagnie au Sacha Runa quand nous allons manger, sur une poutre de Bambou , une grosse Mygale est au rendez-vous pour nous saluer chaque matins et  soirs.

 

 

Nous avons beaucoup de chance car il y a seulement un autre couple de jeune avec qui nous nous partagerons le lodge. C’est ensemble que nous ferons le PN Yasuni, une randonnée de 5heures sous la pluie mais qui ne gâche en rien la beauté de cette réserve, on est en Amazonie alors forcément c’est très tropicale. Il fait chaud mais il pleut ! Des papillons de superbes couleurs volent autour de nous.

Nous passerons ces 3jours avec notre guide Omar, qui a vécu son enfance ici avec ses parents, arrêtant l’école à 10 ans pour aider à la récolte de cacao, café, fruits et légumes, pour les vendre au marché à Coca. Maintenant il vit à Tena. Puis nous  faisons la raconte de Ottorino, cet homme de 65ans qui a toujours vécu en Amazonie. Il vit seul maintenant, ses enfants étant en « ville ». L’Amazonie, c’est chez lui et il en connait les secrets ; Des plantes médicinales, aux ressources nutritionnelles, des bruits des animaux…  Un homme extraordinaire vivant dans sa maison, qui l’a bâti lui-même (comme beaucoup), de ce qui l’entoure : simplement.  Une bonne leçon de vie et une très belle rencontre !

Parka et bottes sont de vigueurs ! Notre guide Omar nous devance, une machette à la main et nous ouvre le passage. Les feuilles des arbres (dont je ne me souviens plus des noms) sont aussi grandes que nous ou plus, des insectes  bizarroïdes et la bonne surprise de voir des singes hurleurs (et d’autres familles). Omar nous fait gouter à des racines ou fruits qui nous sont inconnus. On trouve dans la Forêt du cacao et du café.

Le midi nous mangeons dans la grande maison surélevé d’Ottorino, où les bananiers donnent les meilleurs bananes qu’on est mangé du voyage. Nous qui adorons les petites, l’Equateur en produit beaucoup J Je retrouve aussi dans son « jardin » et celui du lodge, les fameux nids suspendus que nous vu au Machu Picchu.

 

En fin de journée, c’est une bonne surprise, seuls (enfin tous les  4) sur une des nombreuses îles du Rio Napo, une bière à la main (sauf pour main,) nous trinquons à ce magnifique coucher de soleil qui nous offre des couleurs roses orangé et aux  vols des oiseaux allant retrouver leur arbre pour la nuit. Ce soir, on s’endort bercer par les chants des insectes sous notre moustiquaire.

 

Il pleut, c’est donc coiffé d’une feuille de palmier que nous irons rencontrer un village Kishwa. C’est une communauté, on vit les uns avec les autres ; Il y a l’école, le « stade de foot », les maisons et la grande cabane où se réunis les villageois ; Qui sert de réceptions… J’oubliais de vous dire, les toits sont en feuilles de palmiers et cela dure 6-7 ans. C’est les femmes qui nous reçois, on nous explique d’ailleurs que c’est elles qui font quasiment tout ici : de la récolte au linge… Elles nous accueillent avec une danse traditionnelle sur le rythme d’un petit tambour et le chant de l’une d’entre elles.  Elles nous feront gouter à un breuvage le « chicha » très apprécié, fait avec du manioc qu’on fermente quelques jours. Elles nous montrent aussi comment lors des cérémonies ils se peignent le visage de rouge grâce à un fruit.  Vient ensuite l’essai de la sarbacane, très difficile à manier car elle est lourde et très grande, il est assez peu utilisé maintenant. On réussira quand même mais sur une cible immobile et proche, alors qu’eux c’était pour chasser ! L’école est finie est les enfants les moins timides apprécient que je les prenne en photos pour leur montrer. Mais la plupart sont très très timide nous explique Omar.

 

Nous continuons notre excusion sans les jeunes Hollandais qui partaient ce matin. C’est donc accompagné d’Ottorino et Omar que nous passons l’après-midi. L’eau monte jusqu’à la limite des bottes, et parfois plus 😉 On s’enfonce aussi dans la terre, une vraie expédition. Nous guettons chaque bruits, singes (nous voyons des TitiMonkey), oiseaux (parrots, yellowtail )..  Nous goutons à des petites fourmis qui ont le gout de citron, s’étant installées dans les branches d’un citronnier.  Omar nous fait gouter aussi à un cœur de Palmier, un délice ! Des sortes de milles pattes qui nous chatouillent la paume des mains, des grenouilles vertes émeraudes puis jaunes.. Des racines rouges qui sortent de la terre. La forêt est surprenante et toutes pleines de ressources, elle est envoutante. Sur les conseils d’Ottorino nous évitons de mettre nos mains à terre…

 

 

 

Et la devant nous, un arbre gigantesque, majestueux, c’est l’un des plus grand de la Forêt Amazonienne, pour en faire le tour il faut 40 personnes.  On l’admire pendant qu’Ottorino nous explique que c’est un Esprit de la Forêt et face à cette force qu’est la nature je comprends. Il en dégage une sagesse, c’est peut être idiot mais on se sent si petit et si insignifiant face à cet arbre dont les racines sont dans la terre depuis si longtemps, comme si il avait une histoire à raconter. On en fait le tour pour découvrir, caché entre les racines (très hautes), un minuscule passage nous menant dans l’arbre. Les animaux viennent ici pour boire de l’eau, d’autres « cachettes » qu’Ottorino nous montre en se hissant à une Liane. Très facile pour lui et Florent mais un moment de solitude pour moi ! 😉

Retour à l’Ecolodge en passant par l’habitation des anacondas, qui ne se seront pas montrés, snif ! Pas de Tapir non plus mais uniquement ses traces de pas.

La Forêt la nuit : les insectes et les animaux sont de sortis, tout autour de nous le bruit des criquets, de grenouilles ou de branches qui craquent. C’est fascinant de découvrir la Forêt comme ça. Avec les lampes de poches nous voyons une multitude d’insectes comme des crickets de 10 cm (sans les antennes) et enfin ce qui me fera psychoter pour le reste de la rando : des araignées plus ou moins friendly  (comme dirait Omar).  La Banaspider « if you don’t touch it’s ok » donc pas du tout friendly et pourtant si proche de moi ! Tandis que la Scorpionspider encore plus effrayante, noire et au moins de 10 cm avec des pinces et des antennes (bref un cauchemar) était, elle inoffensive. Une faisons une belle rencontre, celle d’un petit serpent, tellement beau, 50cm de long et fin, mauve et blanc en alternance, nous l’avons pris délicatement dans les mains puis il s’est redresser  pour glisser ensuite entre nos doigts avant de le reposer.

Avant de retourner sur le continent nous aurons la chance de voir 2 Arras (gros perroquets rouge, vert et bleu), il se déplace toujours en couple et de venir dans le jardin d’une petite famille vivant seule,  où nous les admirons de loin.

C’est un peu triste que nous quittons l’Amazonie et tous ses habitants. Mais nous repartons pour d’autres aventures 😉

 

Avant de reprendre la route, une pause repas pour manger du poisson cuit dans des feuilles de bananiers. Nous partons un peu tard de Coca et devons donc rouler de nuit, 22h contrôle de police , arrêt pour nous et fouille du 4X4 avec une multitudes de questions.

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OTAVALO

C’est au joli hôtel Riviera-Sucre que nous posons notre sac pour le week-end  et mettons pour la nuit suzuki dans un parking car ce n’est pas très sûr la nuit.

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Otavalo est très connu pour son Marché, c’est l’un des plus célèbres des Andes. Le samedi plus particulièrement, les Indigènes des villages alentours viennent au marché. On y trouve des fruits (cerises, mûres, coco) légumes  mais aussi les produits artisanaux (couvertures en laines, ponchos, perles, hamacs..).

La population est très différente du reste du pays : les femmes sont vêtues d’une jupe longue avec un haut blanc brodé et d’une ceinture parfois châle sur les épaules et aux pieds des sandales. Elles portent aussi des colliers et bracelets de perles. Elles sont très belles. Les hommes eux, élégants, ont les cheveux longs noués en queue de cheval.

Une très bonne adresse aussi : Cosecha Coffee Shop, chouette adresse où nous sommes régalés avant de prendre la direction de la frontière Ecuador-Colombienne. Avec un shop au-dessus où nous avons (encore) craqué…

 

PASSAGE VERS LA COLOMBIE

La frontière au niveau de Tulcan est la seule recommandée donc pas le choix !

16h20, on arrive en forme pensant passer la frontière assez vite puisque c’est toujours rapide de quitter un pays, le plus long étant l’entrée. Il y a beaucoup de monde mais le passage à la douane est rapide, on se dirige vers la file pour l’immigration, on marche, on marche, on en voit pas le bout…  Après 4h d’attente (merci  Flo d’avoir attendu sous la pluie), c’est toujours autant le bordel et on commence à se demander si on va pouvoir passer la frontière ce soir… Tout le monde en a marre, grelotte, des vendeurs passent avec gants, bonnets. Un policier nous dit qu’il faut « de l’ordre » sinon pas de tampon ! En bref si on se met à la file indienne on aura le droit d’avoir un tampon sur l’avant-bras permettant de pouvoir passer ce soir. 22h on sort du bureau d’immigration.

On apprendra après qu’en fait beaucoup de Vénézuéliens fuient leur pays, la situation ne s’améliorant pas.

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Le Graal: le tampon!

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